Total, un groupe engagé au service du développement durable

Publié le par Godon

Entretien avec Jean-Michel Gires, Directeur Développement durable et Environnement de Total

La Direction Développement durable et Environnement du Groupe est née en janvier 2002, c’est aussi la naissance de l’intérêt de Total pour le développement durable ?

 
Le développement durable fait partie de la culture d’entreprise, de notre cœur de métier ; la nature de notre activité nous a conduits depuis longtemps à nous soucier des paramètres environnementaux et sociaux de nos projets.
Cependant, la démarche du Groupe s’est fortement structurée ces dernières années. Dès le début de l’année 2000, des groupes de travail internes ont mené des réflexions concrètes, pragmatiques, pour identifier cinq domaines d’actions principaux : valorisation des ressources, énergies renouvelables, amélioration des produits, vie locale, protection de l’environnement. Ces échanges ont abouti à la création de la Direction Développement durable & Environnement en 2002, qui a pour mission d’animer la réflexion et de coordonner toutes les initiatives.


Tout le monde fait du développement durable aujourd’hui, en quoi la démarche de Total est-elle originale ?
 
L’ensemble des entreprises sont en effet concernées, puisqu’il s’agit d’une attente générale de la société civile. On peut d’ailleurs se réjouir que l’ensemble de l’industrie soit active dans le domaine du développement durable et montre une volonté de progresser et de s’améliorer.
La démarche de Total est toutefois marquée par deux particularités : d’abord son approche très concrète, pragmatique, proche du terrain et des opérationnels ; ensuite la diversité de ses métiers et de ses implantations géographiques.


Quelle est la part de l’environnement dans le développement durable ?

 
De nombreux enjeux environnementaux sont au cœur de la démarche de développement durable du Groupe : le changement climatique et la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, la qualité de l’air et la réduction des émissions d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre, la biodiversité et la minimisation de notre impact sur les écosystèmes fragiles, etc.
Toutefois, le développement durable ne se limite évidemment pas à l’environnement, pour ne citer qu’un exemple, nous accordons beaucoup d’importance à l’intégration dans la vie locale. Nous avons le souci de bien cohabiter avec les communautés qui entourent nos activités, surtout en ce qui concerne leur développement économique et social, et la réduction des nuisances.


Total fait-il du développement durable pour se donner bonne conscience ?

 
Il ne s’agit pas de se donner bonne conscience, mais de répondre aux attentes de la société civile. L’enjeu n’est pas non plus de "se faire aimer", ce qui serait peut-être un objectif illusoire pour une compagnie pétrolière, mais plutôt de se faire comprendre, afin de ne pas laisser se creuser de fossé entre l’entreprise et la société. Il est essentiel pour le Groupe de retrouver l’esprit de dialogue, d’ouverture, d’extraversion, d’écoute des parties prenantes. Nous devons être capables de mieux expliquer ce que nous faisons et de nous améliorer sur les points importants aux yeux de la société civile.

Publié dans Réflexions

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